Ah les semences!
Ces minuscules capsules de vie, parfois de moins de 0,5 mm de diamètre, contiennent tout le bagage génétique, l’embryon et les réserves d’énergie nécessaires à la reproduction de la plante mère.
Certaines semences ont des enveloppes dures pour résister aux rigueurs du système digestif des animaux qui mangent les fruits qui les contiennent, d’autres ont une enveloppe remplie d’air pour leur permettre de flotter jusqu’à leur destination.
Les samares ou les akènes munis d’aigrettes peuvent voler loin de la plante mère pour se disséminer, tandis que d’autres semences ont des crochets pour s’accrocher à la fourrure des animaux qui la frôlent et amorcer leur voyage.
Elles savent reconnaître et attendre les conditions idéales à leur germination, que ce soit en termes de température, de luminosité ou d’humidité. Certaines resteront ainsi en dormance dans le sol plusieurs années avant que ces conditions se présentes.
Plusieurs de nos plantes indigènes ont d’ailleurs développé une dormance pour éviter de germer à l’automne, et attendent qu’une période de froid et d’humidité suivie d’une hausse des températures leur envoie le signal que le printemps est enfin arrivé.
Mais au-delà de toutes ces capacités, les minuscules semences me fascinent aussi pour leur immense beauté, que j’avais envie de partager avec vous ! En voici quelques unes!
Semence de millepertuis perforé
Semence d'achillée millefeuille
Semences de matricaire odorante
Semence d'héliopsis faux-hélianthe
Semence d'actée à grappes noires